Aurélien Le Feuvre


La journée, juriste en propriété artistique, il rédige les contrats des auteurs ayant mieux réussis que lui.
Le soir, dans ses textes, il tente de faire taire le cerveau pour laisser parler le cœur et les tripes.
Le samedi il applaudit des pièces de théâtre ayant pour thème le suicide ou le viol.
Le dimanche il prie d’occultes puissances pour que Wajdi Mouawad et Pascal Rambert écrivent une oeuvre à quatre mains.
Et chaque jour il bénit l’existence de Laurent Gaudé.



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